Vidéo de Joel au travail dans son atelier
Peintures
Dessins
Joel Pommot est né en 1953 à Paris.
Il vit et travaille dans la Sarthe.
Formation
1968 à 1971 : Ecole Boulle à Paris.
1971 à 1976 : Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris
Atelier Roger Plin, Etienne Martin, Licata, Perrin
Prix et Réalisations
1978 Décoration du plafond du Café de la Renaissance à Alençon – 1985 Prix du “Jogging International” Revue sportive – 1985 Réalisation d’une fresque monumentale (20mX6m) en hommage à Pablo Picasso, Créteil (94) – 1987 Décors et costumes pour le ” Théatre de la Brie ” dirigé par P.Gavary – 1987 Prix des ” Amis des Arts “, 36° Salon de la Ville de Colombes – 1994 Illustration du livre de poésie d’Alain Castet ” La Force du Strombe ” – 2005 Décors de théâtre, spectacle de l’Inde ” Chandalida ” de S.harmila Roy. Théâtre Robin Renucci.
Parallèlement à son travail de peintre, il est professeur et animateur d’Arts Plastiques à Créteil depuis 76 et à Paris.. Cours de préparation aux concours d’Ecole Arts Appliqués.
Joel Pommot expose régulièrement à la galerie Peinture Fraîche à Paris depuis 1991.
L’Histoire en mouvement ; une peinture en mouvement.
« Il faut encore porter du chaos en soi pour donner naissance à une étoile dansante. ». Cette déclaration du Zarathoustra de Nietzsche, tentative ou approche de ce qui pourrait définir Joël Pommot ainsi que ce qui inspire en partie sa peinture.
Ce chaos que dans ses Métamorphoses Ovide définit comme « n’étant qu’une masse informe et confuse, un bloc inerte, un entassement d’éléments mal unis et discordants ». De ce creuset tout est possible ou plus justement, l’impossible arrive. Comme de grands bouleversements sociaux, mettant les hommes en mouvement. De son geste, Joël les donne à voir dans l’incroyable difficulté de leur entreprise. Il détermine des trajectoires, des circulations, harmonise des oppositions, donnant corps à une épopée.
De ses compositions, parfois, la hauteur écrasante des plafonds pèse sur les épaules de ces acteurs de l’Histoire qui rêvent d’inventer demain. Actifs, vivants, en mouvement, encore flous : en devenir en quelque sorte. Saisis entre le poids du monde et l’insoutenable légèreté, fragilité de l’être soumis à ses passions, sa violence … un monde en marche. Le geste est collectif, regard d’homme partageux. Les corps s’imbriquent, s’épaulent, fraternisent, s’harmonisent en liberté.
Et puis présents, des chevaux, plutôt le cheval : ce passeur d’un monde à l’autre. « Très loin, au plus profond du secret de notre âme, un cheval caracole, écrivait David Herbert Lawrence, symbole de force déferlante, de la puissance du mouvement, de l’action ».
Des parois des grottes aux toiles de Joël Pommot, comme un éternel retour.
Hervé Alliet