Pierre Le Cacheux vit et travaille à Paris.
Il est diplômé de l’Ecole Nationale des Arts Appliqués de Paris, de l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs et de l’Ecole Nationale des Beaux Arts.
En 1979 il reçoit le prix de la Casa Vélasquez et en 1981 le prix du portrait Paul-Louis Weiller et le prix Georges Wildenstein.
Il mène une double carrière d’artiste peintre et de créateur de vitraux.
Il fait de nombreuses expositions en France et à l’étranger et des réalisations pour l’architecture et l’art sacré (mur pignon, fresques, vitraux)
Pierre Le Cacheux a travaillé au départ dans l’atelier sur des thèmes abstraits mais en ressourçant sa peinture dans la nature. Il quittera peu à peu l’abstraction pour la figuration.
Pour lui, un sujet ne se cherche pas mais s’impose à vous par une sorte d’évidence, il peut surgir par la répétition de l’intimité d’une chose vue régulièrement, même banale ou par le choc d’une découverte.
Pendant un temps, il fut attiré par “l’horrible beauté” des hauts fourneaux, des paysages industriels, des ports et des blessures provoquées sur le paysage par l’homme.
Il n’est jamais autant lui-même que devant des rochers battus par la mer où il n’y a personne et par contradiction il aime peindre la vie des plages de Normandie avec une foule de baigneurs.
Une petite fille d’environ 4 ans observait avec passion Pierre Le Cacheux qui peignait sur la plage comme ses grands devanciers, elle pose la question : “mais où sont les coquillages”?
Peindre sur le motif peut sembler dépassé, ringard. Or c’est une performance quasi impossible que de peindre en immersion dans la foule de baigneurs, des ballons, des enfants, du sable, du vent, du soleil …. et des coquillages.
Et pourtant, ce tumulte stimule l’artiste par l’urgence, de saisir la vie présente, l’instant, les moments éphémères que la toile garde de la mémoire.
Le miracle de l’oeuvre a lieu.
Le temps s’arrête dans un éternel présent.